Le produit de trois identiques
est déclaré comme le cube. Le cube du dernier doit être posé, puis le
carré du dernier multiplié trois fois par le premier, puis le carré du
premier trois fois multiplié par le dernier, enfin le cube du
premier ; tous, ajoutés selon la progression d'un rang, seront
le cube.
Ensuite, après avoir déterminé comme dernier un couple de telles
parts, cette opération doit être exécutée à plusieurs reprises dans la
réalisation du carré et du cube ; ou encore, à partir du premier
chiffre.
Ou bien, la quantité triplée est multipliée par ses deux parts et
ajoutée à la somme des cubes de ses parts.
Le produit par lui-même du cube de la racine carrée sera le cube de la
quantité carrée.
Règle : Le premier est un rang cube, puis
deux sont des non-cubes et, à nouveau, de même. Après avoir ôté un
cube du dernier rang cube, la racine est placée à part ; on
divisera son précédent par le carré triplé de cette racine et on
posera le quotient dans la ligne du résultat ; on ôtera le carré
de celle-ci, multiplié par le dernier et triplé, du précédent et le
cube du quotient, du précédent ; on a ainsi la racine cubique.
Ensuite, y aurait-il encore une ligne de chiffres, on procèdera à
nouveau de cette manière.
Texte sanskrit
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : À ce propos, par la
mention : « et par suite, aussi la racine
cubique », dite auparavant*Dans l'exemple donné pour le
calcul du cube, l'auteur produit un exemple pour cette
formule.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Dans une addition, zéro est
égal à l'additif. Dans le carré, etc., il est zéro. Un nombre divisé
par zéro sera « ce qui a pour diviseur
zéro » ; multiplié par zéro, c'est zéro et
« celui qui a pour multiplicateur zéro »
doit être présent à l'esprit, s'il y a une prescription de
reste : zéro ayant été produit en tant que multiplicateur, si, à
nouveau, zéro est diviseur, alors un nombre doit être simplement
considéré comme inchangé, de la même manière exactement que diminué et
augmenté de zéro.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Dis combien fait :
zéro ajouté à cinq, le carré, la racine, le cube, la racine cubique de
zéro et cinq multiplié par zéro et dix divisé par zéro. Qu'est-ce qui,
multiplié par zéro, ajouté à sa propre moitié et multiplié par trois
puis divisé par zéro, est soixante-trois ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Un nombre étant donné, pour
le calcul de la quantité d'origine, on fera d'un diviseur un
multiplicateur, d'un multiplicateur un diviseur, d'un carré une
racine, d'une racine un carré, d'une dette un avoir, d'un avoir une
dette.
Et, s'il est ajouté ou ôté une partie propre, le diviseur
sera le diviseur augmenté ou diminué du numérateur, quant au
numérateur il sera inchangé ; le reste est comme dit dans cette
règle d'inversion.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Ô mon enfant au regard
changeant ! Puisque tu connais l'opération d'inversion qui est
sans faute, cette quantité qui est multipliée par trois, augmentée de
trois de ses propres quarts, est ensuite divisée par sept puis,
diminuée de son propre tiers, est multipliée par elle-même et diminuée
de cinquante-deux, puis la racine étant augmentée de huit et divisée
par dix, deux est produit, dis-la.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Une quantité arbitraire est
multipliée, divisée, diminuée ou augmentée de parties comme cela est
formulé dans l'énoncé du problème ; la donnée, multipliée par la
quantité arbitraire et divisée par ce dernier résultat sera la
quantité cherchée. Ainsi est énoncé le procédé de supposition.
Commentaire du
xve siècle
Exercice : Quelle sera la quantité
qui, multipliée par cinq, diminuée de son tiers, divisée par dix,
augmentée du tiers, de la moitié et du quart de la quantité de départ,
est soixante-dix diminué de deux ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Dis rapidement le compte
de la totalité des lotus de ce bouquet de lotus sans tache par lequel
sont respectivement honorés, du tiers, du cinquième et du sixième, le
dieu à l'œil triple (Śiva), Hari et Sūrya, Āryā avec son quart et les
pieds du maître avec les six lotus restant.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Ô belle aux yeux de
biche ! Le cinquième d'un essaim d'abeilles est allé sur un
kadamba, le tiers sur un śilīndhra ; une autre
partie, différence des deux multipliée par trois, se balançant, est
allée sur un kuṭaja. Une abeille, ô ma chérie, qu'un même
instant frappe du parfum d'une ketakī et d'une mālatī,
appelée par l'envoyé de sa bien-aimée, tournoie de-ci de-là dans le
ciel ; dis le compte de ces abeilles.
Commentaire du
xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Si ta grandeur s'y
entend en śeṣajātiḥ* Nom technique de ce type calcul : une
succession de restes (śeṣa)., dis le montant de la
fortune de ce pèlerin qui en a offert la moitié à Prayāga et, du
reste, deux parts sur neuf à Kāśī, le quart du reste pour des taxes
sur le chemin et, du reste, six dixièmes à Gayā ; soixante-trois
niṣka sont de reste et il est revenu à sa maison avec.
Commentaire du xve siècle
Une règle alternative : La quantité
donnée doit être divisée par le produit des dénominateurs diminués de
leur numérateurs lequel est divisé par le produit des dénominateurs.
Commentaire du xve siècle
Commentaire du
xve siècle
Explications contemporaines
Règle : La somme enlevée et ajoutée
à la différence, divisée par deux, sont les deux quantités ; ce
rappel des quantités d'origine a pour nom saṃkramaṇa.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Dis-moi ces deux
quantités desquelles la somme est cent un et la différence vingt-cinq,
si, ô mon enfant ! tu connais le saṃkramaṇa.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : La différence des carrés
divisée par la différence des quantités est leur somme ; de là,
on obtient les deux quantités selon ce qui a été enseigné exactement.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Dis-moi ces deux
quantités desquelles la somme est cent un et la différence vingt-cinq,
si, ô mon enfant ! tu connais le saṃkramaṇa.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Identité : Le carré d'une quantité
arbitraire multiplié par huit, diminué de un, divisé par deux et
divisé par la quantité arbitraire sera une des quantités ; son
carré, divisé par deux et augmenté de un sera l'autre quantité. Ou
bien, l'unité divisée par le double d'une quantité arbitraire ajoutée
à la quantité arbitraire est la première, l'autre est l'unité. De ces
deux quantités, la somme et la différence des carrés, diminuées de un,
seront des carrés.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Mon ami ! Dis-moi
deux quantités desquelles la différence et la somme des carrés
diminuées de un sont productrices d'une racine, quand sont dans la
peine même les experts dans le bījagaṇita* Traité
d'algèbre qui, désemparés, considérent ce calcul obscur
enseigné de six manières !
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Identité : Le carré du carré d'une
quantité choisie et son cube, tous deux multipliés par huit, le
premier augmenté de un, seront les deux quantités. Il en est de même
selon le calcul manifeste* Calcul élémentaire comme selon
le calcul non-manifeste** Calcul algébrique.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Ici aussi, on produit
l'exemple énoncé précédemment.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : La racine d'un nombre
considéré — quantité qui a été diminuée ou augmentée de sa
racine multipliée par un multiplicateur — ajouté au carré de la
moitié du multiplicateur, est augmentée ou diminuée de la moitié du
multiplicateur ; élevée au carré, elle devient la quantité
cherchée par l'interrogateur.
Et quand cette quantité a été
diminuée ou augmentée de parts, après avoir divisé la donnée et aussi
le multiplicateur de la racine par l'unité diminuée ou augmentée des
parts, la quantité doit être ensuite calculée avec ceux-ci, exactement
comme cela a été dit auparavant.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Mon enfant ! J'ai
vu sept fois la moitié de la racine d'un groupe de cygnes gagnant
lentement la rive, fatigués par leur jeu et, se livrant une querelle
amoureuse, un couple de cygnes reste dans l'eau ; dis la taille
du groupe de cygnes.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Ajoutée à neuf fois sa
racine, on aura douze cent quarante. Ô savant ! Veuille dire
quelle est cette quantité.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : À l'approche d'un nuage,
dix fois la racine d'un groupe de cygnes s'en est allée vers le lac
Mānasa après avoir pris son envol ; un huitième, quittant le
bord de l'eau, est allé vers un bosquet de lotus terrestres et, mon
enfant, sur l'eau aux filaments de lotus, adonnés au jeu de l'amour,
on aperçoit trois couples de cygnes ; dis-moi le compte de la
totalité du groupe.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Pārtha* Héros du
Mahābhārata, en colère, décocha une multitude de flèches
au cours d'une bataille afin de tuer Karṇa. Après avoir arrêté
l'ensemble des traits de ce dernier avec la moitié des siens, ses
chevaux avec quatre fois la racine, il mit Śalya**Cocher de Karṇa
hors de combat avec six et, aussi, détruisit son parasol, sa bannière
et son arc avec trois ; il lui coupa la tête d'une
flèche ; combien sont-ils ces traits qu'Arjuna décocha ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : La racine de la moitié
d'un essaim d'abeilles est allée sur une mālatī et aussi les
huit neuvièmes de la totalité ; une abeille vrombit à l'adresse
d'un bourdon qui bruit seul dans la nuit, gourmant de pollen et
prisonnier d'un lotus. Ô ma chérie, dis le compte des abeilles.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : La quantité qui, ajoutée
à dix-huit fois sa racine et à son tiers, produit douze cents,
reconnais-la rapidement, si tu possèdes de l'habileté sur l'ardoise.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Le critère et la quantité
voulue sont deux quantités de même classe placées au début et à la
fin ; le fruit de ce critère, d'une autre nature, est au
milieu ; ce dernier multiplié par la quantité voulue et divisé
par le premier sera le fruit de la quantité voulue. Pour l'inverse,
procédure inverse.
Commentaire du xve siècle
Manuscrit
Exercice : Si deux pala et
demi de safran sont obtenus avec trois-septièmes d'un niṣka,
dis-moi rapidement, ô le meilleur des commerçants, combien on aura
avec neuf niṣka ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Si, avec soixante-trois
pala de pur camphre, on obtient cent quatre niṣka, alors
combien en obtient-on avec douze pala et un quart ? Ô mon
ami, dis-le après avoir réfléchi !
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Manuscrit
Exercice : Si pour deux drachmes on
obtient une khārī et un huitième de grains de riz, combien en
obtient-on pour soixante-dix paṇa ? Que cela soit dit
rapidement !
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle de trois inverse : Si un
accroissement de la quantité voulue produit une diminution pour le
fruit et si une diminution produit un accroissement, dans ce cas, les
experts en calcul doivent connaître la règle de trois inverse.
Quand le prix des êtres vivants est fondé sur l'âge ou quand, pour
l'or, le poids dépend du nombre de carats ou pour le fractionnement
des tas de grains, on utilisera la règle de trois inverse.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Si une femme de seize ans
atteint une somme de trente-deux niṣka, combien pour une de
vingt ans* Nous laissons à Bhāskara l'entière
responsabilité de cet exemple ! ?
Un bœuf
de trait de deux ans, atteint une somme de quatre niṣka,
combien alors pour un animal de trait de six ans ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Si on obtient un
gadyāṇaka d'or à dix carats avec un niṣka, dis alors
combien en mesure-t-on pour de l'or à quinze carats ?
Commentaire du xve siècle
Exercice : Un tas de grains ayant été
mesuré avec un récipient de sept, si on obtient cent mesures, combien
en obtient-on alors avec un récipient de cinq ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règles de cinq, sept, neuf et onze :
Pour les règles de cinq, sept, neuf, etc. après avoir procédé à la
transposition, d'un côté à l'autre, des fruits et des dénominateurs,
le produit issu des quantités les plus nombreuses étant divisé par le
produit des quantités les moins nombreuses, on a le résultat.
Commentaire du xve siècle
Exercice règle de cinq : Si en un
mois, pour cent unités, on a un intérêt de cinq, dis combien on a pour
seize, une année étant écoulée. De même, énonce la durée d'après le
capital et les intérêts et, connaissant la durée et le fruit, dis, ô
calculateur, le capital d'origine ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice règle de cinq : Si les
intérêts pour cent unités pendant un mois et un tiers sont de cinq et
un cinquième, que soit dit clairement combien ils seront pour
soixante-deux unités augmentées d'un demi, pendant trois mois et un
cinquième ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice règle de sept : Si huit
pièces d'étoffe tissées de soie, supérieures par leur apparence et
multicolores, mesurant trois coudées de large et huit coudées de long,
rapportent cent unités, dis, ô commerçant, si tu connais le négoce,
combien rapporte une autre pièce d'étoffe de qualité semblable, de
trois coudées et demi de long et d'une demie coudée de large ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice règle de neuf : Des planches
qui ont douze doigts d'épaisseur, le carré de quatre doigts en largeur
et quatorze coudées pour leur longueur : trente rapportent
cent. Ces mêmes planches dont les largeur, épaisseur et longueur ont
été diminuées de quatre, dis-moi, ô mon cher quel montant elle
rapportent.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice règle de onze : Les planches
qui ont les dimensions dites précédemment ont été installées à une
distance d'une gavyūti. Si, pour leur convoyage, la location de
conducteurs de chariots est de huit drachmes, dis quel est le montant
de la location pour ces autres décrites immédiatement après et qui ont
été diminuées de quatre en dimensions et installées à une distance de
six gavyūti ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Troc :
Pour des biens contre des biens aussi, il y a une règle analogue,
après avoir échangé les dénominateurs et les deux prix.
Commentaire du xve siècle
Exercice pour le troc : Si ici, on
obtient trois cents mangues pour une drachme et au marché trente
grenades de choix pour un paṇa, dis rapidement, ô mon ami,
combien de grenades on obtient dans un échange avec dix
mangues ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Le critère est multiplié
par le temps de référence et le taux est multiplié par la durée de la
composition, capital et intérêts ; puis les deux disposés
séparément sont divisés par leur somme et multipliés par la
composition : on aura le capital d'origine et les intérêts.
Ou bien alors, le capital d'origine est calculé par la formule nommée
« règle de supposition » et, ce dernier
ôté de la composition, on aura les intérêts.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Si, en une année, un
montant d'origine à cinq pour cent produit mille, intérêts compris,
dis alors, respectivement, l'origine et les intérêts.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Leurs durées propres sont
multipliées par les critères et divisées par les taux multipliés par
leurs durées écoulées, ces résultats sont divisés par leur
somme ; une fois multipliés par le montant composé, on a
respectivement le montant des parts prêtées.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Ô calculateur, cent
niṣka diminués de six ont été prêtés à cinq, trois et quatre
pour cent en trois parts pendant sept, dix et cinq mois pour un même
gain, dis le compte des parts et aussi le fruit pour ces trois parts.
Commentaire du
xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Si le taux mensuel d'une
quantité inférieure est plus grand que le taux d'une quantité
supérieure, la différence des deux quantités divisée par la différence
des gains mensuels est la durée.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Une centaine d'unités
sont prêtées à cinq pour cent et deux centaines à deux pour cent, le
critère pour les fruits étant connu, au bout de quelle durée y
aura-t-il un même accroissement ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Les apports en capital,
multipliés par la composition, capital et intérêts, et divisés par
leur somme sont les gains respectifs.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Ô calculateur, trois
cents unités ont été obtenues en commerçant avec les montants
composés, apports et bénéfices, de trois personnes dont les capitaux
initiaux étaient de cinquante augmenté de un, soixante-huit et
quatre-vingt-dix diminué de cinq. Dis la richesse de chacun après
répartition.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : On divisera les
dénominateurs par les numérateurs, puis on divisera l'unité par ces
derniers résultats composés et on aura le temps de remplissage.
Exercice : Ces canaux qui,
séparément ouverts, emplissent un bassin en un jour, une demi-journée,
un tiers et un sixième de journée, quand ils sont ouverts tous
ensemble, dis-moi rapidement, ô mon cher ! quelle fraction de
jour leur est alors nécessaire ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : On divisera par les mesures
les prix correspondants après les avoir multipliés par leur proportion
respective ; après avoir multiplié par le montant composé et ces
derniers et les proportions, on divisera par leur somme : on aura
respectivement les prix et les mesures.
Commentaire du
xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Holà commerçant !
Si, pour une drachme, on a trois mesures et demi de riz ou huit
mesures de haricots, ayant accepté ces treize kākiṇī, apporte
rapidement une double part de riz ajoutée à une part de
haricots : nous allons manger immédiatement car la caravane va
partir sur le champ.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Ô joie des
commerçants ! Si pour un couple de niṣka on obtient un
pala de camphre supérieur et pour un huitième de drachme, un
pala de santal et pour un huitième aussi, un demi-pala
de bois d'Agar, donne-moi pour un niṣka de ces ingrédients,
dans des proportions de un, seize et huit, car je veux fabriquer un
encens !
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Une quantité choisie étant
divisée par les restes du nombre de joyaux une fois diminués des dons
faits autant de fois qu'il y a de personnes, on aura alors les comptes
des valeurs. Si le produit des restes est divisé par chacun d'eux pris
séparément, on obtient des valeurs non-fractionnaires.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Quatre joailliers, dont
la fortune s'élève à huit rubis, dix saphirs, une centaine de perles
et cinq beaux diamants, s'étant mutuellement donné à chacun un joyau
prélevé sur leur fortune personnelle au cours d'une rencontre amicale,
obtiennent ainsi une même fortune ; dis-moi pour chacun, ô ma
chère, la valeur de leurs joyaux.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : La quantité somme des
produits du poids de l'or et de son titre, étant divisée par la somme
des poids d'or, on obtient le titre de l'alliage d'or ; divisé
par le poids d'or raffiné, on aura le titre ; divisé par le
titre, le compte du poids de l'or raffiné.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Le poids, en
māṣa, de lingots d'or de titres treize, douze, onze et dix sont
mesurés respectivement par dix, quatre, deux et quatre ; ceux-ci
étant combinés, ô commerçant, toi qui connaît le calcul sur l'or, dis
rapidement, quel sera le titre du lingot d'or ? Si, par
raffinage, lesdits vingt māṣa deviennent seize, quelle est
alors la mesure du titre de cette richesse ? Si l'or est raffiné
au titre de seize, combien alors de māṣa ces vingt-là
produisent-ils ?
Commentaire du xve siècle
Règle : À partir du titre de
l'alliage obtenu, multiplié par la somme des poids de l'or et diminué
de la somme des produits des poids de l'or par leurs titres
respectifs, le quotient par le compte du poids de l'or dont le titre
est inconnu, sera la mesure du titre inconnu.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Soit huit et deux
māṣa de titres dix et onze et six de titre inconnu : si on
compose ceux-ci, de l'or au titre douze est obtenu, ô ma chère !
Dis la mesure du titre inconnu !
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Le titre issu de l'alliage,
multiplié par la somme des poids de l'or, est diminué de la somme des
produits des poids de l'or et des titres ; ce dernier résultat
divisé par le reste de la différence entre le titre de l'or inconnu et
le titre de l'alliage sera le poids de l'or que l'on ne connaît pas.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Soit trois et un
māṣa de titres dix et quatorze ainsi qu'un certain poids de
titre seize ; dans leur alliage un titre de douze est obtenu,
combien y a-t-il alors de māṣa de titre seize ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Règle : Le titre le plus grand doit
être diminué du titre de l'alliage de deux et le titre égal au titre
de l'alliage de deux diminué du titre le plus petit, les deux restes,
multipliés par un nombre arbitraire, seront les deux mesures des poids
d'or, respectivement ceux des titres le plus petit et le plus grand.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercice : Soient deux billes d'or
dont les titres sont seize et dix ; dans leur alliage, ô ma
chère, de l'or de titre douze est obtenu. Dis-moi la mesure des deux
poids de ces deux ors.
Commentaire du xve siècle
Progression arithmétique, règle :
La raison multipliée par la position* Dernier entier dans la suite
des entiers dont on calcule la somme. diminuée de un et
ajoutée au premier terme sera le montant du dernier ; ce
résultat additionné au premier et divisé par deux sera le montant
médian, lequel multiplié par la position sera le montant total et cela
est appelé la somme de la progression.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Quelqu'un, après avoir
donné à des brahmanes quatre drachmes le premier jour, a entrepris de
faire une donation avec un accroissement de cinq chaque jour. Ô mon
ami ! Dis immédiatement combien de drachmes ont été données par
cet homme en une quinzaine ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Calcul de la raison, règle : Le
montant divisé par la position est diminué du terme initial ;
ceci divisé par la moitié de la position diminuée de un, sera
l'accroissement.
Commentaire du xve siècle
Exercice : Ce roi qui a, tout
d'abord, couvert deux yojana en une journée, dis-nous, s'il te
plait, avec quel accroissement de sa marche il a accompli par la suite
son voyage pour ravir les éléphants de ses ennemis, cet intelligent
roi ayant atteint en une semaine leur ville distante de quatre-vingt
yojana ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Calcul du dernier terme, règle : À
partir du fruit de la progression multiplié par deux fois
l'accroissement et additionné au carré de la différence entre la
moitié de l'accroissement et le terme initial, ils appellent position
la racine de ce résultat diminuée du terme initial, augmentée de la
même part de l'accroissement et divisée par l'accroissement.
Commentaire du
xve siècle
Exercice : Dis-nous rapidement en
combien de jours trois cent soixante drachmes ont été versées à des
brahmanes par celui qui, après avoir donné trois drachmes le premier
jour, s'est engagé à donner un accroissement de deux drachmes par
jour ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exponentiation rapide et somme d'une
progression géométrique, règle : Une position impaire
étant diminuée de un, on pose
« multiplicateur », paire, étant divisée par
deux, on pose « carré ». Le résultat issu de
l'opération « multiplicateur-carré » exécutée à
l'envers, à partir du dernier et jusqu'à épuisement de la position,
est diminué de un, divisé par l'accroissement multiplicatif diminué de
un et multiplié par le terme initial, ce sera le total pour un
accroissement multiplicatif.
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines
Exercices : Combien de niṣka
a-t-il donné à un mendiant pendant un mois, celui qui a initialement
donné un couple de varāṭaka et promis un accroissement du
double chaque jour ?
Commentaire du xve siècle
Explications contemporaines